La contribution climat-énergie

Publié le par R. GIMILIO

Depuis que le premier de nos ancètres a exploité une poche de minerai de fer pour fondre de l'acier avec du "charbon de terre", la terre est entrée dans un commencement de libération du carbone stocké dans les couches géologiques. Quand nos ancètres bâtisseurs ont commencé à transformer le carbonate de chaux des pierres à chaux (le calcaire), le mouvement s'es accéléré et se poursuit de nos jours avec les cimenteries. Celles-ci brûlent des fuels lourds, de la huille pulvérisée et contribuent doublement à faire rejeter dans l'atmosphère du carbone sous forme de CO2. Les causes du changement climatique induit par le rejet du CO2 sont mal expliquées au grand public. Aux acièries, aux fours à chaux et aux cimenteries viennent s'ajouter les rejets induits pas les transports. Ce mouvement lent et à peine décelable s'est accèlèré avec l'ère industrielle et le effets, longtemps niès, sont devenus tangibles de nos jours. Au CO2, s'ajoutent d'autres gaz comme le méthane (CH4) dont de grandes quantités dormaient dans les pergélisols des cercles polaires, quantités qui se libère de plus en plus avec le réchauffement climatique. On peut nier l'effet de serre sur le réchauffement climatique ou ne pas l'admettre, il existe bien et notre région aura bientôt à en souffrir si ce n'est déjà commencé !

Tout ce qui brûle des combustibles fossiles (houille, lignites, pétrole, essences, kérosène, fuels lourds ... et gaz naturel ou de distillations. ...) rejette le gaz carbonique maudit et pas seulement les transports automobiles. Bateaux de plaisance, cargos, super-tankers et super-pétroliers, avions de transport, de tourisme ou d'affaires, tout ce qui brûle un combustible fossile est mis en cause. Il s'y ajoute les décharges d'ordures ménagères qui méthanisent et les usines de méthanisation qui brûlent leur biogaz au lieu de le valoriser.

Notre région est concernée : sa capitale, Montpellier, a déversé pendant des années, des millions de tonnes d'ordures ménagères dans une décharge où la propagande officielle veut nous convaincre que le biogaz spontané actionne des moteurs et produit de l'électricité. La même propagande qui essaie de nous convaincre que l'usine qui lui a succèdé fait de même et ne laisse pas s'échapper le méthane produit !

La taxe carbone ou la contribution climat énergie doit être instituée et calculée de sorte à frapper équitablement, pour le bien de tous, les gros producteurs de CO2, notamment les indstriels pollueurs. Les transports doivent être taxés de sorte que les marchandises produites localement ne soient plus concurrencées par les productions lointaines. Comment peut-on faire intervenir dans le prix du lait en Europe celui du lait néo-zélandais ! Si les vins venus de l'autre côté des mers subissait le prix réel de ce que son transport par avion et bateau coûte réellement, le problème de nos producteurs serait moin aigu. Notre agriculture qui investit dans la "Haute valeur environnementale" et les cultures bio doivent être encouragées et protégées.


Publié dans Doctrine

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